Page 8 : Nos soupirs

Rédigé le 15/11/2024
Sullivan Daphné


Le Dieu que nos soupirs appellent
Hélas ne viendra-t-il jamais !
Les siècles qui se renouvellent
Accompliront-ils ses décrets ?
Le verrons-nous bientôt éclore
Ce jour promis à notre foi ?
Viens dissiper, brillante aurore, (bis)
Les ombres de l’antique loi.

C’en est fait le moment s’avance
Le Dieu vient essuyer nos pleurs
Et combler notre espérance
Et mettre fin à nos malheurs.
Fille des Rois, Ô Vierge aimable
Parais, sors de l’obscurité
Reçois le prix inestimable (bis)
Que tes vertus ont mérité (bis)

Des promesses d’un Dieu fidèle
Le gage en tes mains est remis
Quel bonheur pour une mortelle,
Un Dieu va devenir son fils !
Dans ta demeure solitaire
Je vois un ange descendu
O prodige ! ô grâce ! ô mystère ! (bis)
Dieu parle et le verbe est conçu (bis)

Mortels d’une tige coupable
Rejetons, en naissant flétris,
Dieu brise le joug déplorable
Où vivaient nos aïeux proscrits.
Son amour nous rend tout facile
Ne combattons plus ses desseins
Parmi nous lui-même il s’exile (bis)
Pour finir l’exil des humains. (bis)